lundi 23 juin 2014

Quelques (bonnes) raisons de faire baptiser son enfant


Pourquoi choisir le baptême pour mon bébé?


Il fait beau et chaud, c’est la saison des fêtes de famille, des mariages et des baptêmes…

Boîtes à dragées
Pourtant, ça va de moins en moins de soi, le baptême d’un enfant.
Parce que la foi n’est pas / n’est plus une évidence, et que, bien souvent, nous, adultes, doutons et nous posons des questions.
Parce que le temps où les parents décidaient arbitrairement pour leurs enfants est révolu et que nous sommes conscients qu’ils sont trop jeunes pour « choisir » leurs croyances, leur religion…
Pourquoi, donc, ne pas attendre et les laisser décider lorsqu’ils auront la maturité nécessaire.
Pourquoi ne pas les laisser tracer leur propre chemin ?

Chez nous, nous avons fait baptiser nos 4 enfants lorsqu’ils étaient bébés mais je me suis posé la question du pourquoi, de leur liberté, du sens…

La plus grande a 10 ans, maintenant. 10 ans de recul, 10 ans depuis son baptême, et je ne regrette pas notre choix.

Le baptême, rite de passage.


Les faire baptiser lorsqu’ils sont bébés, c’est bien sûr, un symbole fort d’accueil dans une communauté d’humains partageant des valeurs d’amour et de partage, et aussi un rite de fête autour de la naissance de ce bébé, vivant et en bonne santé : quelle joie de réunir parents et amis autour de ce petit miracle !

Mais c’est aussi, à mon avis, un cadeau à faire à notre enfant, pour plus tard.

Le baptême, pour permettre à mon enfant de se poser des questions.


En choisissant le baptême, on s’engage à l’amener au caté, plus tard. Je ne sais pas chez vous, mais chez nous, ces séances de caté sont très appréciées des enfants.
Des moments conviviaux, où ils peuvent réfléchir à ce qui est important pour eux dans la vie, échanger et poser des questions sur la religion, leurs valeurs, ce à quoi ils croient. Ils parlent entre eux, avec d’autres enfants de leur quartier, de choses qu’ils n’aborderaient pas autrement. Ils parlent aussi avec des adultes. Avec le prêtre, bien sûr, mais pas que. Chez moi, c’est nous, parents, qui leur faisons caté, chacun à tour de rôle. L’occasion pour eux de voir la foi à l’œuvre, de manière différente, chez les adultes qui les entourent. De voir qu’on n’est pas obligés d’être pareils, identiques, pour partager la même foi, les mêmes valeurs… De voir que, même dans la foi, on peut avoir des différences.

 Le baptême, pour partager avec les adultes, croyants ou pas, autour d'eux.


En choisissant le baptême, on est appelé à parler religion à la maison. On explique le baptême du petit dernier aux aînés, on parle de la première communion de la grande.
Les enfants n’ont pas de barrières, ils échangent, partagent librement avec ceux qui les entourent. Ils diront leurs doutes, leur scepticisme. Ils diront « c’est pas possible, ton truc, moi j’y crois pas ». Ou peut-être, aussi, « je sens quelque chose dans mon cœur ». On pourra témoigner de ce que l’on vit nous, de nos questions, de nos certitudes. C’est d’une richesse incroyable.
Les baptiser, c’est aussi les amener à se rendre compte que tous les adultes ne sont pas croyants. Avec la même liberté, avec la même curiosité, ils pourront parler avec leur tante athée, savoir pourquoi leur grand-père ne va plus à la messe et ne croit plus en Dieu depuis 30 ans… Et c’est ainsi, en s’apercevant que  chacun a son chemin, sa liberté, qu’ils dessineront, petit à petit, leur route.

 Le baptême, pour choisir de croire. Ou pas.


Reste que, bien sûr, si on les fait baptiser, ils choisiront sans doute entre « être chrétien » ou « ne pas être chrétien ». Et c’est tout.
En même temps, je ne suis pas sûre que, si on ne les baptise pas, ils choisissent entre « être chrétien », «être musulman », « être juif », « être bouddhiste » ou « être athée », parce qu’il me semble que, pour choisir, il faut connaître. Or, éduquer son enfant à toutes les croyances du monde, cela me semble bigrement difficile.
Et, par ailleurs, je suis une grande adepte de la phrase de Théodore Monod : « Pour moi, il y a une montagne, la même pour tous, que nous gravissons les uns et les autres par des sentiers différents. Les uns montent par ici, d'autres par là, mais nous avons tous les uns et les autres, l'ambition ou l'espoir de nous retrouver au sommet, dans la lumière, au-dessus des nuages. »

Alors, n’hésitez plus et amenez, avec confiance, votre enfant sur ce chemin d’aventure spirituelle afin, justement, qu’il puisse choisir, lorsqu’il sera grand, ce qui lui semble le plus juste pour lui…

Si vous vous décidez, je vous invite à télécharger mes faire-part de baptême religieux, je serai heureuse de les personnaliser pour vous et de vous accompagner ainsi au début de ce parcours !
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2 commentaires :

  1. Super ton blog claire. J adore.
    J espere que tout s est bien passé pour vous ?!
    Noemie

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  2. Merci Noémie :)!
    Je t'écris très vite...

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