Un faire-part de naissance conçu sur mesure, dans un motif en liberty aquarellé dessiné par mes bons soins...
La naissance de cette petite fille a coïncidé avec les 10 ans de mariage de ses parents. Un beau cadeau, n'est-ce pas!
Ces derniers m'ont donc demandé de reprendre les couleurs de leur soirée de mariage, le vert et le orange, et de les utiliser pour un liberty de ma conception...
Je connais bien leur famille, où une fratrie nombreuse cohabite avec une joyeuse ménagerie. L'idée
de la silhouette des enfants et des lapins et autres poules qui
partagent leur quotidien s'est donc imposée à moi. Les parents ont beaucoup aimé et, guidée par leurs idées, je l'ai affinée selon leur goût. Elle donne toute son
originalité à la composition fraîche imaginée pour la naissance de la petite dernière.
Un grand merci aux heureux parents pour leur confiance!
Si, vous aussi, vous désirez que je conçoive pour vous un faire-part, pour un mariage ou une naissance, n'hésitez pas à me contacter...
Le faire-part de naissance en liberty vert et orange.
Recto
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La carte de remerciements pour les cadeaux de naissance - Imprimé fleuri vert et orange
Le gâteau au chocolat de Bonne Maman (Recette sans Gluten)
C’est une tradition dans ma famille que ce gâteau : il a longtemps présidé à tous les anniversaires et également à Noël, agrémenté d’une ganache
au chocolat en guise d’habit de fête…
Il est léger, doux et mousseux, c’est un authentique régal.
C'est un gâteau au chocolat qui peut se parfumer à l'amande, la noisette ou la noix de coco.
En voici la recette, en l’honneur de ma Grand-Mère qui nous
l’a transmise et ne peut plus la faire aujourd’hui, victime de la maladie
d’alzheimer :
Ingrédients :
-125g de beurre
- 200g de chocolat noir
-125g de poudre d’amande ou de noisette ou de noix de coco
-125g de sucre
-6 œufs
Recette :
-Préchauffer le four à 180° (Thermostat 6)
-faire fondre le beurre avec le chocolat, à feu doux.
-Incorporer le sucre, ainsi que la poudre choisie, selon son
goût.
-Incorporer, en mélangeant vigoureusement, 6 jaunes d’œufs dans
le mélange tiède.
-Battre les blancs en neige ferme
-Incorporer délicatement les blancs battus au mélange
-Mettre dans un moule beurré et fariné pour environ 45 minutes
de cuisson. Ce gâteau est encore meilleur quand il est légèrement « pas assez
cuit ».
La poudre de coco donnera une texture plus aérienne que les
poudres de noisette ou d’amande.
Faire griller l’amande ou la noisette à la poêle avant de
les mélanger avec le chocolat rend le gâteau encore plus riche en arômes
gourmands : je vous laisse essayer et me raconter !
Pour les intolérants au lactose, il est bien sûr possible de
remplacer le beurre par une margarine appropriée. Testé pour vous avec un
succès indéniable !
Cette année, c’était notre bûche de Noël, comme lorsque j’étais une petite fille.
Le seul problème, c’est que je n’avais encore jamais réussi
à avoir un joli rendu sur mes gâteaux lorsque je les recouvrais de ganache. En
gros, la ganache dégoulinait partout et j’essuyais ensuite avec de
l’essuie-tout. Rendu approximatif, plus que moyen !
J’étais donc résignée : nous allions nous régaler, et
tant pis pour la présentation.
Nous avons décoré la bûche toute les deux, le gâteau m’a
semblé splendide et nous avons passé un super moment.
Le secret pour un nappage ganache réussi?
-Enduire le gâteau de ganache sur une plaque de four.
-Ca coule et tout, et tout, il n’y a pas de miracle !
-Passer les mains (bien lavées, bras nus jusqu’au coude) sous
le gâteau. Oui, on s’en met partout.
-Tenir le gâteau ainsi, par en dessous, avec une main. Avec
l’autre et la pointe d’un couteau, enlever les coulures qui dépassent du bord
inférieur du gâteau. Ou demander à un lutin de s’en charger si, comme moi, on a
deux mains gauches.
Pourquoi cette phrase résonne-t-elle en moi avec tant de justesse?
Je suis en deuil. Je me suis dit d'abord que je n'écrirais pas, parce que, qu'écrire?
Finalement, j'écrirai, parce que les mots viennent, que j'en ai besoin.
Aujourd'hui, depuis hier, je suis Charlie. Je le pense, je le ressens.
Pourtant, je suis catholique, pratiquante. Je ne suis pas politisée. J'ai tendance à trouver que la Droite n'est pas assez au service de l'Homme, j'ai été trop souvent déçue par la Gauche. Je n'ai jamais acheté Charlie Hebdo.
Je trouvais que, parfois, ils exagéraient. Forcément, en tant que catholique, il y a eu quelques couvertures qui m'ont fait tiquer.
Mais hier, quand la nouvelle est tombée, quand j'ai entendu les noms s'égrener, l'horreur s'épeler, j'ai senti, très profondément, un élan, une émotion qui dépassaient la simple tristesse. Une forme de colère, d'indignation, qui a trouvé un écho parfait, quelques heures plus tard, dans le "JE SUIS CHARLIE" qui s'est répandu sur les réseaux sociaux.
Parce que, par cet attentat, c'est mon identité profonde, mes valeurs les plus fortes qui ont été attaquées.
je suis française, viscéralement. Je crois fermement en la liberté d'expression. Parfois, je peux être choquée, mais je ressens aussi combien être choqué est sain, combien cela peut faire évoluer une société, combien être déstabilisé peut aussi aider à définir ce en quoi nous croyons vraiment. Je crois fermement en l'Homme. Je crois fermement que nous pouvons nous parler, pour mieux comprendre et aimer l'autre dans son altérité. Je crois fermement qu'il faut savoir ne pas se taire face à la violence. Je crois fermement à la laïcité et à la tolérance. Je crois fermement à la liberté.
Le soir, nous qui ne regardons pas les journaux télévisés, nous qui ne parlons pas à nos enfants des guerres lointaines, car nous les trouvons trop jeunes et impuissants, nous leur avons expliqué ce qui se passait.
Comment des fanatiques peuvent s'en prendre à des libre-penseurs, juste parce qu'ils ne supportent pas cette liberté.
Combien ces fanatiques sont éloignés de leur Dieu.
Combien ce Dieu, Allah, comme le nôtre, prône des valeurs humanistes.
Combien les musulmans de France sont révoltés par le détournement qui est fait de leur religion.
Nous avons parlé de tout cela, nous les emmènerons ce soir au rassemblement prévu dans notre Ville.
Cela relève pour moi de leur simple éducation de citoyen, tout comme de comprendre pourquoi le 8 mai et le 11 novembre sont fériés en France.
Pourquoi on peut mourir, pour défendre des idées, un pays, la liberté.
Hier, et encore aujourd'hui. Parfois les armes à la main. Parfois même, lorsqu'on n'a qu'un crayon entre ses doigts.
Aujourd'hui, et pour longtemps encore, je suis Charlie. Résolue, emplie d'amour envers mon prochain, mais pas prête à me faire dicter ma conduite par la peur.
A la suite de Cabu, de Wolinski, de Charb, de Tignous, d'Honoré, de Bernard Maris, de ceux qui sont morts avec eux, des policiers morts en les défendant...
Parce qu'il leur arrivait d'avoir peur, mais pas de penser que la peur devait gagner.
Parce qu'ils avaient la liberté chevillée au corps.
Parce qu'ils m'ont donné un peu de leur courage, même si ça peut sembler tarte de dire ça.
Parce que j'aimerais qu'ils ne soient pas morts pour rien. JE SUIS CHARLIE.
Avec vous, qui que vous soyez, même si nous sommes forcément différents. Ensemble.
#jesuischarlie