Des commandes de faire-part de baptême, des invitations pour des premières communions : je vous le dis, il fait encore froid, mais le printemps s'annonce ! :)
vendredi 27 février 2015
lundi 2 février 2015
Aider son enfant à faire ses devoirs du soir grâce à la Pédagogie Positive
Mieux aider son enfant à faire ses devoirs avec bienveillance
Les devoirs du soir, un moment parfois difficile pour l'enfant et les parents.
A la maison, Cocotte N°2, 8 ans, par ailleurs une petite douceur de miel et
de tendresse, déteste les devoirs.
Au point de se liquéfier littéralement à la seule vue d’un cartable ou d’un cahier de texte. Elle qui riait et courait partout à peine 2 minutes plus tôt glisse soudain par terre, blême, en larmes, nauséeuse. Le verdict est sans appel : elle ne veut pas faire ses devoirs. Ni maintenant, ni plus tard.
Au point de se liquéfier littéralement à la seule vue d’un cartable ou d’un cahier de texte. Elle qui riait et courait partout à peine 2 minutes plus tôt glisse soudain par terre, blême, en larmes, nauséeuse. Le verdict est sans appel : elle ne veut pas faire ses devoirs. Ni maintenant, ni plus tard.
Le problème revient tous les soirs.
Je ne suis pas insensible à ses arguments plein de bon sens (j’ai déjà travaillé toute la journée, je n’ai pas vu mes frère et sœurs…)
Mais...le fait est qu'il faut bien les faire, ces devoirs.
Le fait est, aussi, que j’ai mes limites, et que faire
travailler une enfant qui passe – au bas mot- une demie heure à pleurer avant
d’ouvrir le cahier, écrit ses dictées entre deux sanglots et montre l’énergie
d’un bulot à accomplir la tâche qui lui est demandé, c’est au dessus de mes
forces.
D'où des soirées difficiles, une impasse, une vraie difficulté...Apprendre Autrement avec la Pédagogie Positive , une chance pour travailler autrement.
Mais ça, c’était avant !
Avant que ma belle-sœur ne me prête l’excellent ouvrage sur
le Pédagogie Positive de Audrey Akoun et Isabelle Pailleau.
Je suis tombée dessus dans sa bibliothèque, je l'ai lu, et je me suis sentie moins démunie. J'ai senti que je pouvais aider ma fille et, rien que ça, ça m'a fait un bien fou.
Dans la foulée, après les vacances de la Toussaint, nous
avons commencé à appliquer ce qui était écrit dans le livre. Ça a été la
révolution, ça nous a tiré de ce mauvais pas dans lequel nous nous
embourbions !
Les 5 grands principes pour mieux aider son enfant à faire ses devoirs avec la Pédagogie Positive.
Je vous livre donc, en quelques points, les grands principes
du livre, ceux que nous avons mis en place…
1 – Respecter les besoins physiques de l’enfant.
C’est bête à dire, mais s’assurer que son enfant a bien mangé, qu’il a bu de l’eau (qui améliore la connexion des neurones entre eux), que la pièce est remplie d’un oxygène neuf, ça aide ! Et ces petits gestes préalables au travail sont les premiers pas vers l’établissement d’une routine.
2 – Mettre en place une routine.
Il s’agit de mettre l’enfant en condition de travailler en commençant par un petit rituel positif : un mandala à colorier ou des exercices de relaxation favorisant la décontraction. Chez ma Puce, c’est grâce à cela que nous sommes sortis des crises d’angoisse. Ouf !
3 – Fixer un temps de travail adapté à l’âge de l’enfant, pour qu’il sache que son effort aura une fin.
On met la minuterie, et, quand ça sonne, soit c’est fini (tant mieux), soit on fait une pause – défouloir de 5 minutes avant de s’y remettre.
4 – fixer des objectifs atteignables.
Par exemple, les tables de multiplication à raison de 3 opérations par semaine.
Parce qu’il faut bien commencer par un petit pas pour gravir l’Everest, mieux vaut parfois se détacher de l’objectif final.
5- travailler par Mind Mapping.
C’est LA grande découverte en ce qui nous concerne. Une manière d’apprendre à apprendre, de se poser les bonnes questions pour mieux retenir, de s’adapter à la mémoire et au fonctionnement du cerveau de chacun. En effet, des enfants à mémoires visuelles ou auditives fonctionneront différemment et auront des besoins différents.Il s’agit, en gros, de réaliser une arborescence autour du thème de la leçon en cherchant à répondre aux questions QQCOQP (oui, ça les fait rire, ils retiennent mieux ;) ), soit Qui, Quoi, Comment, Où, Quand, Pourquoi.
L'enfant fabrique ainsi une carte mentale de sa leçon.Une carte sur l'introduction de l'agriculture au Néolithique
Cet « arbre » est ensuite mis en couleur de manière à repérer facilement les grands thèmes de la leçon, et complété à l’aide de dessins permettant à l’enfant de mieux retenir. Ça donne des cartes très vivantes, pleines de couleurs et de détail. Par exemple, dans le leçon sur le groupe nominal, ma fille a dessiné un noyau de cerise pour mieux illustrer le fait que le nom est le noyau du groupe, auquel vont s'accorder les autres éléments qui l'accompagnent. Et, pour retenir le fait que les verbes du 2ème groupe finissent par -IS à la première personne du singulier, elle a dessiné une vis, à la sonorité proche.
Et ça marche! Elle retient sans larmes les leçons, se sent moins en échec.
Ces cartes sont une manière de se positionner de manière active dans la recherche du sens de la leçon, de la restructurer à sa façon et, ainsi de mieux l’apprendre. Les révisions sont, par la suite, elles aussi plus faciles.
Quelques mois plus tard, les séances devoir au quotidien...
Et après 3 mois d’expérience, où en sommes nous ?
J’avoue qu’avec le temps, les bonnes habitudes de départ se
sont un peu perdues.
- Je vérifie toujours que la pièce est correctement aérée, que ma fille a bu un peu avant et n’est pas en hypoglycémie : de ce côté là, pas de changements !
- Nous ne faisons plus régulièrement de petite relaxation, Cocotte N°2 n’avait plus envie, elle préfère que les devoirs dure un peu moins longtemps pour aller jouer plus vite. Cela nous a permis de dépasser le blocage, et nous avons gardé le réflexe, en cas de besoin, de penser à faire quelque chose qui la calme et lui fait plaisir. A sa demande, ça peut-être un mandala, mais aussi un massage, une méditation, un coloriage…Quand elle ne veut pas, je ne la force pas, je pars du principe qu’elle sait ce qui est mieux pour elle.
- Les cartes mentales sont rentrées dans les us et coutumes,
on a même appris à Cocotte N°1 à s’en servir ! C’est assez long au goût de
ma fille, mais aussi beaucoup plus ludique et très efficace, donc elle s’y
retrouve.
Pour l’aider, parce qu’elle déteste écrire (et n’aime toujours pas travailler !), c’est moi qui écris les cartes au fur et à mesure qu’elle trouve les infos dans ses cours. Elle se charge ensuite de la mise en couleur et de trouver les petits dessins ou mots qui l’aideront à mémoriser. Ça marche super bien !
- Côté rythme, nous ne mettons plus la minuterie non plus, ce qui est peut-être parfois une erreur. Cependant, je suis beaucoup plus vigilante à ses signes de fatigue, et n’hésite plus à faire une pause lorsque je sens que la saturation n’est vraiment pas loin. Nous y gagnons en sérénité.
Au final, une super expérience qui a changé notre quotidien.
Je me suis d’ailleurs acheté un exemplaire du livre, afin de pouvoir prendre un peu de hauteur lorsque les petits blocages du quotidien se font jour. Les cas concrets qui illustrent le livre sont, en particulier, très aidants, abordant des thèmes aussi divers que « les types de mémoire », etc...
Je me suis d’ailleurs acheté un exemplaire du livre, afin de pouvoir prendre un peu de hauteur lorsque les petits blocages du quotidien se font jour. Les cas concrets qui illustrent le livre sont, en particulier, très aidants, abordant des thèmes aussi divers que « les types de mémoire », etc...
Si, comme chez moi, vos enfants ont du mal à s’y mettre,
n’hésitez pas à vous procurer ce petit bijou !
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